Cette série de photos explore les vestiges de la contestation, à travers ces canettes écrasées et abandonnées dans la rue, témoins silencieux du passage des manifestants et du conflit social qui a secoué la ville. Leur état suggère la notion de pression et de tension, qui fait écho aux sentiments des manifestants en colère contre le gouvernement, face à un système qui les écrase littéralement et symboliquement.
Dans un contexte de grève des éboueurs, ces déchets ont pris une nouvelle signification, révélant les enjeux de la salubrité publique et de la gestion des déchets urbains. À travers ces images, je cherche à mettre en avant notre rapport à l’espace public, à la violence de la rue et à la beauté insoupçonnée de l’aluminium froissé. En immortalisant ces objets du quotidien, je les transforme en symboles d’une lutte et d’une mémoire collective.