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Apprendre Business Psychologie

Le coût de l’échec

Pour réussir rapidement, pas de secrets.

Tu dois échouer au plus vite.

Je sais.

Ce n’est pas ce que tu as envie d’entendre.

Rassure toi, moi non plus.

Mais c’est nécessaire.

Les sujets auxquels tu ne veux pas faire face sont justement ceux qu’il te faut affronter pour évoluer.

Ça n’a aucun intérêt de camoufler la réalité.

À part peut être t’éloigner de tes objectifs et vivre dans l’illusion…

Mais ce n’est pas ce que tu veux.

Autant affronter la sévère objectivité de ses erreurs et l’utiliser pour s’améliorer.

Alors sans plus attendre voyons ensemble les bénéfices de l’échec.

Attention.

Quand je te dis qu’il faut échouer rapidement pour réussir, je ne te conseille pas de te précipiter vers ta chute,

Ou de foncer la tête la première sans réfléchir.

Je dis simplement que malgré ta volonté,

Tu vas inévitablement passer par cette étape douloureuse.

Personne n’y échappe.

Pas même les plus grands entrepreneurs de ce monde.

Au contraire, l’échec est un prérequis pour la réussite.

C’est le meilleur des diplômes.

On va voir ça ensemble.

Autant être prévenu :

Si tu n’es pas prêt à échouer, l’entrepreneuriat n’est pas fait pour toi.

Imaginez ma tête lorsque j’ai compris ça, étant un énorme mauvais perdant. 😱

Le problème que l’on rencontre c’est l’association de l’échec du projet en question à celui de notre propre personne.

Chaque échec semble nous marquer au plus profond de nous même.

Dans notre chair.

Dans notre âme.

Mais tu dois faire la distinction.

Tu n’es pas ton échec.

Il ne te qualifie pas, ce n’est qu’une nouvelle étape sur ton parcours.

De plus, les échecs sont les moments les plus excitants à raconter une fois que l’on atteint le succès.

Je ne sais pas si tu l’as remarqué.

Ils sont extrêmement pénibles à vivre mais agréablement jouissifs à exprimer une fois ancrés dans ton Storytelling.

Une raison simple à ce phénomène:

L’être humain se souvient toujours des pires galères qu’il a vécu, plus encore que les instants de bonheur.

Parce qu’ils sont marquants.

C’est l’éducation traditionnelle qui nous dépeint cette vision destructrice de l’échec.

Surtout en France.

Nous préférons ne jamais les aborder.

Tenter désespérément de les oublier.

Je t’ai déjà parlé de ça dans cet article :

Nous devons soigner cette maladie et accueillir l’échec comme un ami.

Parce qu’il renferme le joyau de l’apprentissage.

Aveuglé par la déception de l’échec subi, ce joyau est presque imperceptible.

Tel un diamant brut que nous confondons avec un vulgaire rocher.

Nous passons à côté de cette merveille sans y prêter la moindre attention.

Découvrir le potentiel d’apprentissage de tes échecs, c’est polir ce diamant brut, le faire étinceler.

Et faire émerger en lui l’éclat qu’il mérite.

En ce qui concerne l’échec, il y a un point fondamental à comprendre :

Le coût de l’échec doit être au plus bas.

Plus un échec est coûteux, moins tu vas pouvoir échouer.

Et par conséquent, moins tu vas pouvoir évoluer.

Comment mesurer le coût d’un échec ?

Il est proportionnel à la vie de chacun.

En règle générale, plus ses conséquences sont élevées plus l’échec est cher.

Plus tu subis sa pression, moins tu vas performer.

Si la vie de ta famille dépend de la réussite de ton projet, tu n’es pas dans les meilleures conditions psychologiques pour prendre le moindre risque.

Ce qui est plus que compréhensible.

Le truc c’est que :

Moins tu prends de risques et moins tu as de chance de réussir.

Parce que la prise de risque fait partie des « conditions d’utilisation » de l’entrepreneuriat.

C’est pour ça qu’il est judicieux d’entreprendre quand on est jeune.

Les responsabilités sont moins présentes.

Nous ne sommes pas encore enracinés dans un style de vie particulier.

Les échecs n’entraînent pas de conséquences dramatiques.

Une fois tombé, le jeune entrepreneur n’a plus qu’à se relever et recommencer.

Alors n’attends pas d’avoir quelque chose à perdre pour te lancer.

Fais le quand tu as possibilité de prendre des décisions risquées.

Quand l’échec ne te coûte rien de plus qu’une petite portion de ton temps.

D’après la légende, Thomas Edison a fait 9999 tentatives avant de réussir son invention de la lampe électrique au dix millième essai.

Après une interrogation sur ce nombre affolant d’échecs il aurait répondu.

” j’ai trouvé 9999 moyens de ne pas inventer la lampe électrique.”

Ce nombre hallucinant fait pâlir plus d’un entrepreneur.

Il est révélateur du niveau d’engagement d’Edison vis à vis de sa vision.

Sa stratégie pour atteindre son objectif ?

C’est ce que l’on appelle la méthode essai-erreur.

Autrement dit, la capacité à se prendre le plus de tartes dans la figure et se relever à chaque fois malgré tout avec une envie encore plus forte de réussir au prochain essai.

Essayer jusqu’au succès.

Pour Thomas Edison la victoire est atteinte après 10 000 tentatives.

Tout comme lui d’autres entrepreneurs ont utilisé cette méthode fondamentale dans la résolution d’un problème.

C’est le cas des frères Wright, les précurseurs de l’aviation.

Ils ne possèdent initialement qu’un atelier de bicyclettes.

En 1899, ils se lancent dans la construction d’un planeur biplan, ce qui marqua le début d’une aventure mouvementée.

Les deux frères effectueront pas moins de 700 vols d’une distance de 150 à 200 m en 1902.

Il faut être fou pour persévérer à ce point.

Mais comme disait Steve Jobs : « Seuls ceux qui sont assez fous pour penser qu’ils peuvent changer le monde y parviennent »

Ce fut le cas d’Orville et Wilbur Wright.

Voici leur premier vol motorisé en 1903 :

Cet exploit a été possible uniquement grâce au coût extrêmement faible de chacun de leurs échecs.

A force d’améliorations et d’acharnement.

Stabilisateur, gouverne de direction, moteur, hélices.

Crashs…

La route était longue mais ils l’ont fait.

Si tu ne dois retenir qu’une seule chose de cet email c’est celle ci:

N’aie pas peur de l’échec, si tu l’accueilles au lieu de le repousser, il t’apportera le nécessaire pour te faire évoluer.

Échoue souvent.

Échoue tôt.

Échoue rapidement.

L’échec est le meilleur des professeurs.

Je te dis à bientôt,

Aymeric.

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